Trouble psychosomatique et maladie Orl

Aujourd’hui, j’ai envie de partager avec vous ce que l’autohypnose m’a apporté de plus précieux : elle m’a libéré d’une maladie ORL, probablement causée par un trouble psychosomatique.

L’autohypnose, d’une part, m’a permis de découvrir que j’avais une boussole intérieure. D’autre part, j’ai pu apprendre comment l’utiliser. Au quotidien, cette boussole m’indique ce qui m’épanouit ou au contraire, ce qui pompe mon énergie. Elle m’aligne sur ce qui fait du sens pour moi, elle m’aide à découvrir et surtout à assumer qui je suis vraiment.
Sachez que vous aussi, vous avez votre boussole en vous !

Le rôle de l’autohypnose dans la gestion d’une maladie ORL ou d’un trouble psychosomatique

Comme je l’ai expliqué dans un précédent article, j’ai utilisé l’autohypnose pour gérer une maladie ORL (maladie qui touche les oreilles, le nez ou la gorge) qui me provoquait d’importants acouphènes, vertiges et vomissements.
Il est plus courant, d’entendre parler de l’usage de l’hypnose ou de l’autohypnose dans la gestion des addictions (tabac, sucre, alcool, …), le stress, les phobies ou encore les insomnies. Lorsque j’ai su que ces techniques étaient également efficaces pour la gestion d’une maladie ORL et d’un trouble psychosomatique, je l’ai utilisé et elle m’a fait découvrir qui je suis. Depuis, j’ai pu oser changer complètement ma vie.

L’autohypnose m’a fait découvrir deux choses essentielles. Premièrement, que j’ai un corps dont l’utilité ne se résume pas à me déplacer et à me maintenir en vie. Ce corps me guide également grâce à cette boussole interne. La deuxième chose, c’est l’importance de se poser pour réfléchir à ce qu’on veut, plutôt que de se plaindre ou fuir ce qu’on ne veut pas.

L’importance de connaître les autres fonctions du corps

Corps et trouble psychosomatique

Avant que cette maladie ORL ne me tombe dessus, j’avais un corps qui me permettait de tenir un poste à responsabilités avec des déplacements fréquents et de grosses journées de travail. Divorcée, je m’occupais du mieux que je pouvais de mes deux enfants en bas âge dont j’avais la garde. Je dormais peu. Je nageais une heure par semaine et je pouvais, ponctuellement, faire facilement de longues randonnées en montagne.

D’un seul coup, je suis devenue un corps qui ne pouvait ni lire, ni écrire, ni regarder un écran, ou marcher sans tomber, tellement j’étais prise de vertiges qui faisaient tourner le décor. Je ne pouvais avoir qu’une unique prise d’eau et de nourriture par jour. Puis, je devais fixer un point au mur tout le temps de la digestion, pour ne pas déclencher des vomissements. Cette période, m’a laissé le temps de réfléchir à ma vie.

J’interprète cette maladie ORL, comme un message du corps pour me dire « STOP ! ». Je le remercie pour ce message, car j’imagine qu’à ce rythme j’aurais fini en burn-out ou pire encore.

Jusqu’à cet épisode, j’étais complètement dans le mental et dans l’intellect. Mais je n’avais pas pris vraiment conscience que j’avais un corps et qu’il m’envoyait des signaux que j’ignorais. En effet, mes conditionnements familiaux m’avaient coupé de mes sensations corporelles. Dans ma famille, il était effectivement mal vu de pleurer ou de se plaindre. Il fallait vraiment être très malade pour consulter un docteur. Quant à consulter un psychologue, c’était réservé aux fous. Ainsi, je résistais à la fatigue et aux douleurs sans vraiment m’en rendre compte.

Savoir piloter les gènes et les douleurs

Depuis que je pratique l’autohypnose, j’ai développé une grande sensibilité du corps. Par exemple : je peux ressentir des gênes et intervenir avec l’autohypnose avant même qu’elles ne deviennent des douleurs, des vertiges ou des acouphènes. De même, lorsque je perçois une douleur, je peux gérer moi-même son intensité avec l’autohypnose. Jusqu’à présent, j’ai pu toutes les éliminer.
Pour le docteur Philippe Pencalet, une douleur est à la fois une émotion et une sensation. Vous pouvez retrouver l’une de ses vidéos « Dr Philippe Pencalet parle de l’hypnose pour soulager la douleur« , sur YouTube.
Cependant, je vous recommande de consulter votre médecin avant d’agir sur la gêne ou sur la douleur afin qu’un diagnostic médical soit d’abord effectué. C’est seulement lorsque tous les examens médicaux ont été faits, qu’il convient d’utiliser l’autohypnose.

Comment survient un trouble psychosomatique ?

Charge émotionnelle

Lorsque le corps subit régulièrement des charges émotionnelles, ou ponctuellement d’importantes surcharges d’émotions, il peut se produire des effets physiques. En effet, trop de stress, de colère ou de tristesse accumulée peut, à terme, générer un trouble psychosomatique. Ces manifestations peuvent se constater aussi, lorsque l’organisme vit des conflits internes, externes, ou des situations qui ne lui conviennent pas. De même, selon la nature et l’intensité des émotions, le corps va produire différents types d’hormones. Le stress va plutôt générer de l’adrénaline et du cortisol, là où certaines sensations de bien-être apportent de la dopamine ou de la sérotonine par exemple.
L’autohypnose m’a servi à détecter plus facilement l’impact d’une situation ou d’une émotion sur mon corps, afin de me prévenir d’un trouble psychosomatique.

Ma boussole interne m’indique si mon corps reste tranquille, confortable et dynamique. Au contraire, elle m’indique aussi si une situation ou une pensée provoque une montée d’hormone avec des sensations désagréables (tensions dans les membres, raideur dans la mâchoire, rythme cardiaque, respiration courte, boule au ventre ou à la gorge, …).
Pour résumer, lorsque le corps est satisfait il est en forme. Lorsqu’il ne l’est pas, une sensation de fatigue, de lourdeur et de tension s’installe. Mais souvent, nous ne nous en rendons pas compte. Par exemple : si vous chaussez pendant plusieurs heures des chaussures trop serrées, ce n’est souvent qu’en les retirant que vous vous rendrez compte à quel point elles comprimaient vos pieds. C’est exactement pareil pour les émotions.

Savoir piloter un trouble psychosomatique grâce à l’autohypnose

L’autohypnose me permet de détecter plus vite et plus distinctement, ces manifestations agréables ou désagréables. Je fais donc mes choix en conséquence. Cette sensibilité m’aide à prendre mes décisions et la responsabilité de mes pensées, de mes interprétations et de ma vision de la vie. De plus, lorsqu’un trouble psychosomatique se déclenche, l’autohypnose est pour moi l’outil idéal pour les faire disparaître. Je peux donc traiter ce trouble psychosomatique dès réception du message envoyé par mon corps.

Décider du cap vers lequel se diriger

Boussole intérieure

« Il n’y a pas de vent favorable pour celui qui ne sait où il va ! » – Sénèque

Avant j’étais prise dans un rythme infernal. Je voulais faire plaisir autour de moi, répondre aux attentes de mes proches, de mes collègues, etc.
Avant cette maladie, je ne m’étais jamais demandé quelle serait ma vie idéale. J’ai eu tendance à développer des attentes peu claires envers les autres, qui ont du avoir grande peine à les décrypter. Si je ne savais pas moi-même ce que je voulais, qui d’autre aurait pu le savoir ?
L’autohypnose m’a ainsi permis de réfléchir à ce qui fait sens pour moi, ce qui me ressource, qui me remplit de satisfaction et d’enthousiasme. C’est ainsi que j’ai repris les rênes de ma vie et de mes responsabilités, plutôt que de continuer à subir.

J’ai décidé de…

J’ai décidé de voir chaque situation d’inconfort ou d’insatisfaction sous le prisme du « j’ai décidé de… ». Cela m’a aidé pour choisir entre ce que je devais garder, ce que je pouvais modifier et ce que je devais quitter. Par exemple : je faisais 5 heures de route quasi quotidiennement, pendant les quelques années où j’étais en train de préparer une transition professionnelle. Il était prématuré de quitter mon travail, qui par ailleurs, continuait de m’épanouir. Je me suis dit : « C’est moi, qui ai fait le choix de continuer ce travail et ce temps de trajet ». Ainsi, je ne subissais pas ce temps car c’est un choix que j’avais fait. Plutôt que de me plaindre, j’essayais de mettre à profit ces 5 heures de train, métro et marche. Je suis convaincue que raisonner ainsi, rendait ce temps de transport moins fatigant.
J’utilisais notamment ce temps, pour me faire plein de séances d’autohypnose et j’ai pu régler plein de problématiques internes !

Dans un premier temps, j’ai décidé de garder mon poste. Mais plus tard, quand ça a été le bon moment pour moi, j’ai négocié une rupture conventionnelle et j’ai quitté mon ancien poste. Pour d’autres choses que j’ai décidé de garder, ma vision n’était pas la même. Ces choses qui me pompaient de l’énergie avant, une fois que j’ai décidé de les garder j’ai pu regarder seulement le côté positif et prendre du recul sur le reste. Depuis, elles m’apportent de la satisfaction.
Sur d’autres sujets, j’ai pu faire des modifications, qui m’ont rendu les choses plus agréables. Pour d’autres, j’ai décidé d’abandonner ou de quitter ces situations.
Une autre chose qui aide à faire ces choix, c’est d’avoir réfléchi au préalable sur son ou ses objectifs de vie.

Je me fixe régulièrement des objectifs

Je pense qu’il est bon de se poser régulièrement, pour faire le point et lister ce qui nous épanouit. Ces éléments sont faciles à reconnaître, car ils nous font éprouver des sensations agréables, nous ressourcent et sont faciles à exécuter.
En parallèle, il convient de faire la liste de ce qui nous pèse, nous fatigue ou nous contrarie. La liste de tout ce qui requiert de devoir faire de gros efforts. Cette liste aide à définir notre objectif. Pour ma part, je trouve judicieux de se fixer un ou plusieurs objectifs sur 3 ou 5 ans et ensuite de les décliner en plein de petits objectifs à court terme. J’ai d’ailleurs écrit un article sur les résolutions, qui donne quelques règles à suivre pour définir un objectif.

Avant tout, il me semble indispensable de définir ses objectifs en matière de ressentis. Pour y répondre, il peut être utile de se poser les questions suivantes :
– « Comment je veux me sentir chaque soir quand je me couche, par rapport à la journée qui s’est écoulée et celle qui m’attend demain ? ». La réponse peut-être : « À partir de maintenant, je me sens fier(e) d’avoir contribué au bien-être de mes clients. » ou « Je suis content(e) d’avoir réussi à me dégager deux heures pour me détendre/faire du sport ». L’objectif peut être également d’être tranquille à l’idée de s’endormir et enthousiaste pour aborder la journée du lendemain. Il est bon de définir le moyen par lequel on saura que l’on a atteint notre objectif de bien-être, le moyen de mesurer notre épanouissement.

C’est indispensable de définir ses objectifs à atteindre, plutôt que ses objectifs à fuir

Il s’agit là de fonctionnements du cerveau, que je développerai dans un futur article. Effectivement, les neurosciences et les sciences cognitives mettent en évidence certains raccourcis préjudiciables, ou biais cognitifs. Par exemple : celui qui fait que le cerveau n’imprime pas bien la négation. Ainsi, si vous vous dites : « Je ne stresserai pas en faisant ma présentation demain en réunion », le cerveau a plutôt tendance à comprendre « Je… stresserai…en faisant ma présentation demain en réunion ». Alors, il sera fort probable que vous ressentiez du stress le lendemain lors de votre exposé.
Ainsi, se fixer des objectifs de ressenti va permettre de réfléchir sur les orientations et le cap que l’on souhaite donner à sa vie professionnelle, familiale et sociale. Cela aide à faire des choix et à prendre des décisions pour vivre davantage en harmonie avec soi-même.
Parfois, il est aussi utile de revisiter ses manières de penser. Par exemple : j’ai revisité un certain nombre de mes croyances.

J’ai revu mes croyances

Le but a été pour moi de vérifier si mes croyances, qui étaient le fruit de mon éducation, correspondaient réellement à qui j’étais au fond de moi. Je me suis ainsi appuyée sur mes croyances positives ou aidantes. Les croyances aidantes m’ont aidé à développer d’autres axes, ainsi que ma confiance en moi d’une certaine façon. Concernant mes croyances limitantes sur moi-même, sur les autres, ou sur des situations, je les ai recadrées ou transformées.

J’ai développé ma confiance en moi

Pour cela, j’ai utilisé l’autohypnose et notamment les techniques de visualisation et d’ancrage.
Il faut savoir que je partais avec un gros déficit de confiance en moi. J’avais des blocages, qui m’empêchaient d’oser prendre certaines initiatives ou positions.
Lorsqu’il y a 4 ans j’ai quitté un travail bien rémunéré, qui m’accordait un certain statut social. J’ai décidé de monter ma structure dans un tout autre domaine, mais j’étais très apaisée et en confiance pour le faire. Quatre ans après, je suis très heureuse de l’avoir fait. Aujourd’hui, au quotidien, je fais davantage de choses qui ont du sens pour moi et qui m’épanouissent.

J’ai utilisé l’autohypnose pour piloter mon stress et mes peurs et par la même occasion, éviter un trouble psychosomatique

Je faisais une séance, dès que je voyais poindre une peur ou un doute que je jugeais trop envahissant. Diverses techniques m’ont été très utiles comme la méthode de Rossi, les submodalités ou encore les réifications.
Ayant deux enfants en études supérieures avec deux loyers parisiens, même avec des économies d’avance, j’aurai eu de bonnes raisons d’avoir peur de lâcher ce très bon poste pour l’aspect financier. Mais, sans l’autohypnose je n’aurai pas osé franchir le cap.
Ce qui m’a aidé, c’est d’avoir fait en parallèle le tri dans mes attachements.

J’ai identifié mes attachements et plus particulièrement, ceux qui m’empêchaient d’avancer et d’oser aller vers mon appel du cœur. C’est en les comparant à ce qui a vraiment du sens pour moi, que finalement, il m’a été très facile de les laisser derrière moi. Par exemple : l’attachement à une certaine sécurité financière, à une sécurité de l’emploi, à un certain statut social ou au regard des autres. De responsable de département, je devenais simple consultante et formatrice en hypnothérapie. Cependant, ces deux dernières activités me nourrissent tellement intérieurement que le soir lorsque je rentre, je me sens épanouie.

Par ailleurs, je me suis laissée piégée par la charge administrative correspondante…

Je travaille cela avec l’autohypnose pour, là aussi, faire des choix et m’octroyer davantage de temps pour moi. Je progresse bien sur cet axe et je me suis fixée de me sentir pleinement épanouie, chaque soir, et enthousiaste pour le lendemain. Mon objectif est atteint de ce côté-là, mais je reste tout de même attentive à maintenir cet équilibre. Dans un an, mon objectif est de pouvoir me consacrer pleinement trois jours par semaine pour moi et pour me lancer dans de nouvelles activités qui m’intéressent.
À moyen terme, mon objectif est de pouvoir travailler à mi-temps. J’ai revu mes besoins financiers et me suis rendu compte que ma plus grande richesse, c’est le temps. Ce qui est important pour moi aujourd’hui, c’est de trouver un équilibre entre du temps pour moi, du temps pour les autres et mon humble contribution pour un monde meilleur.

J’ai dessiné des objectifs

Je sais que je dois continuer à développer certaines choses pour y parvenir. Mais je dispose de ma boussole interne, qui m’indique le chemin de mon épanouissement. J’ai aussi un merveilleux outil, l’autohypnose, qui m’aide à gérer mes émotions et me préviens d’un trouble psychosomatique. Cet outil m’aide aussi pour continuer à découvrir qui je suis et à booster certaines compétences, alors je me sens sereine et confiante pour la suite.
Vous aussi vous pouvez apprendre à utiliser votre boussole, pour découvrir ce qui vous rend heureux. Vous pouvez écouter votre corps pour le libérer de gênes, de douleurs et de croyances limitantes. Il vous est aussi possible de vous dessiner des objectifs de vie qui vous ressemble et développer ce qu’il faut pour les atteindre facilement. Pour ce faire, vous pouvez vous former à certains outils comme l’autohypnose et utiliser certains principes aidants. Par exemple : décoder votre fonctionnement et votre carte du monde, ou encore définir efficacement vos objectifs de vie.

Je ne peux que vous encourager à dessiner la vie qui vous épanoui !
« Les seules limites que l’on a sont celles que l’on se fixe« .
À très bientôt. Amicalement.
Elisabeth

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    Elisabeth GREFFIER

    Je pratique l'hypnose et l'autohypnose depuis 10 ans. J'ai décidé m'y consacrer complètement. J'ai à cœur de partager tout cela avec vous ! Il est temps que vous ayez, vous aussi, cet outil personnel qui va rendre votre vie facile et sereine.