Changer autohypnose

Contrairement aux idées reçues, ça peut être facile de changer ce qui nous dérange en nous !
Et si c’était facile d’arrêter de fumer, de stopper les grignotages entre les repas et de gérer ses émotions ?
Si c’était facile d’agir sur son sommeil, sur ses comportements inconscients ou encore d’augmenter sa concentration, sa vitalité ou le confort de son corps ?

Il existe des croyances très répandues qui véhiculent que pour changer les choses, il faut forcément passer par la douleur, la privation ou la frustration. Beaucoup pensent que le seul moyen d’y arriver c’est de travailler dur, de se forcer ou de déployer beaucoup d’efforts.
Certaines pensent ainsi qu’il est extrêmement dur, voire impossible d’arrêter de fumer, de grignoter ou de se mettre en colère. Pourtant, il existe des moyens qui facilitent réellement ces changements ou ces réglages que nous souhaitons faire sur nous. La bonne nouvelle, c’est que ces outils sont à portée d’une très grande majorité d’entre nous et même des plus jeunes.

Les croyances qui nous suggèrent que changer, c’est forcément difficile

Certaines croyances communément admises nous influencent dès notre plus jeune âge. Elles constituent un conditionnement éducatif, parental ou encore sociétal, transmis par les adultes qui nous entourent (parents, instituteurs, voisins, camarades, livres, chansons, TV et autres médias…). Ainsi notre enfance a baigné dans l’éducation qui nous a été donnée. Elle a été bercée d’expressions, de proverbes, de fables et de comptines.
Alors que certaines sont stimulantes, d’autres sont exagérément moralisatrices, culpabilisantes ou limitantes. D’autres encore n’ont pas été comprises par nos jeunes oreilles, ou bien ont un sens qui nous a échappé notamment car elles sont sorties de leur contexte d’origine.

De même, certaines citations sont liées à d’anciennes époques (guerres, famines, conditions humaines)…

Nombreuses sont ces expressions ou proverbes qui suggèrent la nécessité de passer par la difficulté, la souffrance, ou le travail acharné pour arriver à un résultat. En voici quelques unes, qui vont peut-être vous rappeler des souvenirs : « Il faut souffrir pour être belle », « La souffrance a du bon », « Il faut serrer les dents », « On n’obtient rien sans rien ».
Malgré tout, les adultes qui nous ont entouré dans notre vie ont certainement cherché notre bien. Une partie de ce qu’ils nous ont transmis émane de leurs peurs pour eux-même ou pour nous. Elle vient aussi des frustrations et des conditionnements qu’ils ont eux-mêmes vécu. Leur modèle d’éducation, leurs conseils ou leurs injonctions, nous ont tantôt été stimulants et utiles. D’autres fois, ils nous ont complexées, découragées, ou culpabilisées.

Parfois, il nous en reste des traces qui nous font penser que c’est forcément dur, difficile et long de changer les choses qui nous gênent…

Je ne dis pas qu’il faut nier ou diaboliser la souffrance et les efforts, car ils font partie de la vie. Mais je pense que ce n’est pas toujours un passage obligatoire !
On peut aussi stopper ou transformer des comportements ou automatismes qui nous déplaisent (tabac, grignotages, phobies, stress, énervements excessifs, insomnies…) en s’y prenant autrement.

Ce passage, par un chemin plus simple et facile, est souvent bloqué ou dissimulé derrière nos croyances limitantes sur nos propres capacités.

Nos croyances limitantes

Changer difficilement

Nos propres croyances structurent nos pensées et nos valeurs. Ce sont elles qui nous influencent sur ce qui concerne notre identité et nos capacités. Elles se mettent en place avec notre éducation et notre environnement comme nous venons de le voir. Elles s’élaborent aussi au fil de nos expériences décisives. Ainsi, à chaque fois qu’une expérience vient la vérifier, la croyance s’installe plus profondément. De plus, une personne a tendance à la perpétuer dans sa vie pour maintenir une cohérence rassurante à sa vision du monde.

Cependant, il est important d’identifier les croyances qui sont aidantes dans certains contextes et limitantes dans d’autres. Il est essentiel aussi de distinguer les croyances qui nous ont été utiles à certains moments du passé, de celles qui aujourd’hui, dans notre vie d’adulte, nous empêchent de s’autoriser ou d’oser un changement. Ces dernières peuvent bloquer ou cacher les ressources en nous, qui permettraient de changer beaucoup plus facilement.

Parmi les croyances limitantes les plus courantes, je peux citer :

  • « Cela fait déjà 30 ans que je fume, alors c’est trop tard ».
  • « J’ai toujours été angoissé(e), alors ça ne peut pas s’arranger ».
  • « Il m’est impossible de passer devant les viennoiseries de mes collègues avec une indifférence totale ».

Le premier pas pour éliminer ou transformer ses propres croyances limitantes est déjà de les repérer. Puis il va s’agir de les recadrer ou de les remplacer. Par exemple en se disant : « si d’autres y sont parvenus, alors pourquoi pas moi ? ». « Des personnes ont pu programmer cette indifférence face à la cigarette ou aux sucreries, alors c’est possible ». « Si certains ont retrouvé leur sommeil, c’est que le cerveau peut remettre en place quelque chose qu’il a pu faire pendant des années ». « Certains ont repris des études à 50 ans avec succès, c’est parce que la mémoire peut encore bien fonctionner »…

La facilité et la simplicité de certains outils efficaces pour changer

II existe des méthodes simples qui peuvent réellement vous aider. Voici mon expérience avec certains de ces outils :

La respiration

La respiration est une réelle alliée pour le relâchement des tensions internes. Elle nous aide à nous détendre, et à nous sentir plus sereine. On trouve par exemple sur internet et youtube des vidéos de cohérence cardiaque, où il suffit de suivre le rythme des inspirations et expirations en suivant un point, une fleur ou une forme qui monte et qui descend, ou qui s’ouvre et se referme en silence ou sur un fond sonore.

La relaxation

Elle s’appuie beaucoup sur la respiration et sur notre imagination. Elle aide à nous apaiser, à relâcher les tensions et à détendre le corps. Des séances guidées existent aussi sur la toile ou avec des applications mobiles.

La méditation

Méditation pour changer

Je pratique très régulièrement la méditation. Il existe plusieurs formes de méditations très différentes. Certaines sont guidées et me semblent proches de la relaxation. Pour la plupart, il s’agit de calmer au maximum le mental et de faire le vide des pensées. Pour ma part, je trouve que ce n’est pas toujours très facile de commencer par la méditation. En effet, pour les personnes qui n’y sont pas habituées, il peut sembler difficile de se couper de ses idées « parasites » pendant quelques minutes. 

La visualisation positive pour changer

Cette technique, très simple, vise à s’imaginer dérouler le film de sa vie en version idéale dans une certaine situation. Il suffit par exemple, d’imaginer qu’on arrive facilement à parler en public, ou qu’on arrive aisément à parler avec des ami(e)s qui fument ou mangent des pâtisseries en toute indifférence.
Se faire régulièrement des séquences de visualisation permet progressivement au cerveau d’apprendre à faire autrement, c’est à dire d’apprendre à se comporter comme dans la visualisation.
La technique qui me semble la plus accessible et rapide, pour changer ses comportements ou son intensité émotionnelle, est l’autohypnose.

L’autohypnose pour changer

Contrairement à certaines méthodes évoquées plus haut, l’autohypnose calme sur le coup. Surtout, elle agit aussi en amont pour intervenir à la source et éviter la répétition du comportement inapproprié ou de la réaction gênante. Elle vise à agir à la cause du problème, pour « reprogrammer » certains comportements. L’avantage aussi, c’est que les causes du problème n’ont pas besoin d’être connues pour que le cerveau recode différemment certains modes de fonctionnement qu’elles provoquaient. L’objectif, avec l’autohypnose, est que notre cerveau apprenne rapidement à déclencher, automatiquement, des modes opératoires qui nous conviennent mieux.

L’autohypnose me semble également très accessible…

En effet, les techniques pour se mettre soi-même en état hypnotique sont très simples à comprendre et à réaliser.
Sachez qu’il s’agit d’un état hypnotique léger. On reste toujours conscient dans cet état. C’est un état neurologique qui favorise les changements internes. Cet état agit aussi sur notre chimie interne en favorisant la sécrétion de certaines hormones selon l’objectif visé (sérotonine, dopamine…).
L’autohypnose est constituée de techniques visant à se mettre en état hypnotique, puis à agir durablement sur un comportement (phobie, toc, addiction, procrastination…). Elle peut agir aussi sur un réglage émotionnel (stress, colère, agacement…).

Certains sportifs de haut niveau l’utilisent aussi pour améliorer leurs performances

Voir mon article : « 7 bonnes raisons d’utiliser l’autohypnose« .

Les questions qui me sont souvent posée sont : « Est-ce que je suis hypnotisable ? » ou « Est-ce qu’on peut tous se mettre en état hypnotique ? ». La réponse est oui ! L’état hypnotique est un état naturel. Il se présente à nous plusieurs fois par jour. Par exemple au volant, sur un trajet que l’on connaît bien. On remarque qu’on essaie d’être attentif à la conduite, mais au bout d’un moment notre esprit part dans ses pensées et entre en état hypnotique.
Les écoliers et étudiants aussi passent une partie de leurs cours en état hypnotique.

Cet état est facile à provoquer…

La technique à utiliser varie selon le mode de fonctionnement de chacune. Ce dernier peut être plus ou moins auditif, visuel ou kinesthésique. On va préférer certaines techniques en fonction de si on arrive facilement à visualiser, à imaginer ou à percevoir des sensations corporelles. Mais elles sont quasiment toutes très simples à comprendre et à pratiquer.

Conseils d’utilisation

Je dirais que ce qui me semble le moins facile, c’est juste de trouver 5, 10 ou 15 minutes pour soi. Même si ce n’est pas forcément tous les jours, je vous conseille de vous bloquer du temps dans votre agenda comme un RDV avec vous-même. Personnellement, quand j’ai besoin de me faire une séance ou une petite série de séances, je me prévois un peu de temps le matin avant de commencer « réellement » ma journée. D’autres vont préférer le faire le soir avant de se coucher. Alors que d’autres vont y consacrer un moment plutôt après le déjeuner…

Je vous conseille aussi de penser au comportement ou au dérèglement émotionnel qui vous gêne…

Pensez au comportement ou au ressenti idéal que vous souhaitez constater se déclencher automatiquement et facilement dans certaines situation. Je vous invite à penser au ressenti interne qui serait idéal pour vous au niveau émotionnel et corporel. En effet, c’est important que vous réfléchissiez à quel comportement ou ressenti serait idéal pour vous. Votre organisme doit savoir ce qu’il doit mettre en place pendant la séance d’autohypnose.

Je vous donnerai aussi, dans un prochain article, d’autres conseils pratiques pour préparer et réaliser vos séances d’autohypnose pour qu’elles soient rapides et efficaces.

Je tenais à diffuser cet article car tant de personnes se condamnent, s’interdisent ou se ferment des portes.

Ces personnes le font simplement par insuffisance d’information ou parce qu’elles sont victimes de croyances limitantes et de certains préjugés. Ce n’est pas une fatalité. Vous pouvez changer des choses qui ne vous conviennent pas chez vous. Et même si vous ne pouvez pas changer certaines situations externes (aspects du travail, contraintes du quotidien, humeur de votre entourage…), vous pouvez les vivre avec beaucoup plus de distance, de légèreté, voire d’amusement.

Votre organisme a programmé des automatismes que vous souhaitez changer ?

Du stress, de l’anxiété, de la colère excessive, des habitudes, des addictions, des réveils nocturnes…
Dans une très grande majorité des cas, on peut apprendre à les reprogrammer autrement. J’ai pu constater de nombreuses fois, pour moi-même mais aussi avec le témoignage d’autres personnes, que l’autohypnose est un très bon outil pour y parvenir.

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    Elisabeth GREFFIER

    Je pratique l'hypnose et l'autohypnose depuis 10 ans. J'ai décidé m'y consacrer complètement. J'ai à cœur de partager tout cela avec vous ! Il est temps que vous ayez, vous aussi, cet outil personnel qui va rendre votre vie facile et sereine.